In June 2017, I embarked on a motorcycle trip of more than 3000 kilometers from the island of Java to Sumba. On the 1st of July, after a week's rest at Pondok Wisata Cemara in Sumba, I left this haven of peace by motorbike to go to Waingapu port. The owner of the hotel did not want me to go alone so one of his staff guided me to the port.
Ferry from Waingapu to Aimere. A Night Trip. When I arrived at Waingapu harbor, the ferry's lower and upper decks were already filled with passengers. I climbed to the second floor, straddling the passengers lying on the floors in the corridors. There were people in almost every nook and cranny of the ferry. I found a small, narrow space in a corner where I sat for six hours on the cold sheet metal floor. The drivers of the trucks, of the cars and motorcycles had started their engines at least ten minutes before landing. The lower deck was bathed in nauseating smoke and the noise was infernal. From the port of Aimere to the village of Bejawa
Ceremony to celebrate a newly built houseThe way the animals are brought to death is not something I liked to see; but to be polite and show the owners and guests that I was honored to be part of their ceremony, I started taking photos. The camera acted as a sort of shield hiding my feelings of pity. What a privilege! The traditional houses of Flores are comprised of a central room that serves as kitchen, bedroom and room to receive family and friends. The oracleAn Oracle is the one who knows that he knows nothing. The owners, seeing that I was a friend of Risky and that I participated in a polite and respectful way to the events, invited me to enter the central room of the house. When I climbed the three steps to the inner sanctuary, I felt extremely shy and privileged. The room was dark and smoky The oldest, the one, which seemed the chief, analyzes the shape and color of hearts and livers. He is an oracle announcing the future of the family. The owner and his wife smiled. I think the omen was auspicious. Back at the lodge, Looking at the contents of my plate, I wondered what the Oracle would have prophesied to me.
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En juin 2017, j'entrepris un voyage en moto aller-retour de plus de 3000 kilomètres de l’ile de Java à Sumba. Le 1er juillet, après une semaine de repos au Pondok Wisata Cemara à Sumba, je quittai cet havre de paix en moto pour me rendre au port de Waingapu. Le propriétaire de l’hôtel ne voulait pas que je me me rende seul alors un de ses employés m’a guidé jusqu’au port. Un Voyage Nocturne Surréaliste Parmi Les Bêtes Traversier de Waingapu à Aimere. Un voyage de nuit.À mon arrivée au port de Waingapu, les ponts inférieurs et supérieurs du traversier étaient déjà remplis de passagers. Je suis monté au deuxième étage, enjambant les passagers au milieu des corridors. Il y avait des gens dans presque tous les coins et recoins du ferry. Je me suis trouvé un petit espace étroit dans un coin où je me suis assis pendant six heures sur le sol de tôle froide. Les conducteurs des camions, des voitures et des motos avaient mis en marche leur moteur au moins dix minutes avant le débarquement. Le pont inférieur baignait dans une fumée nauséabonde et le bruit était infernal. du port de aimere au village de bajawaUne heure après mon arrivée à Bajawa j'étais à la maison de Risky où il m'a équipé d'un
cérémonie pour célébrer une maison nouvellement construiteLa façon dont les animaux sont amenés à la mort n'est pas quelque chose que j'ai aimé voir; mais pour être poli et montrer aux propriétaires et aux invités que j'étais honoré de faire partie de leur cérémonie, j'ai commencé à prendre des photos. La caméra a agi comme une sorte de bouclier dissimulant mes sentiments de pitié. Quel privilège! Les maisons traditionnelles de Flores sont composées d'une pièce centrale qui sert à la fois de cuisine, de chambre à coucher et de salle pour recevoir famille et amis. L'OracleUn Oracle est celui qui sait qu’il ne sait rien. Tout le monde le sait. Mais tous jouent le jeu. Les propriétaires, voyant que j'étais un ami de Risky et que je participais de manière polie et respectueuse aux évènements, m'invitèrent à entrer dans la pièce centrale de la maison. Lorsque j'ai gravi les trois marches menant au sanctuaire intérieur, je me sentais extrêmement timide et privilégié. La pièce était sombre et enfuméeLe plus âgé, celui qui semblait le chef, analysait la forme et la couleur des cœurs et des foies. Il était un oracle annonçant l'avenir de la famille. Le propriétaire et son épouse souriaient. Je crois que le présage était de bon augure. De retour au lodge, En regardant le contenu de mon assiette, je me demandai ce que l'Oracle m'aurait prophétisé. © Le Québécois Errant.
Le 25 mai 2014, je me suis fais baptisé. 68 ans après mon premier baptême. Non, je ne suis pas devenu « Un Born Again Christian», n’ayez crainte. Ce baptême, c’était pour une raison pratique que je vous expliquerai en privé si vous voulez savoir. Toujours est-il qu’en ce dimanche 25 mai 2014, je suis rentré dans la salle derrière la nef de la petite église Baptiste du village de Pedan, à Java. Après avoir retiré mes chaussures, j’ai grimpé les quatre marches mouillées et glissantes qui menaient en haut d’un bac de béton rempli d’eau froide qui provenait du puits de l’église. Le prédicateur qui était déjà immergé dans le bac me fit signe de rentrer dans l’eau. Une trentaine de spectateurs s’étaient entassés dans la petite salle où était installé le bac baptismal. Tout en entrant lentement et prudemment dans l'eau, je demandai au prêtre: « est-ce que cet eau provient du Jourdain »? « CARL!, je me dis, ce n'est pas l’endroit ou le moment de faire des blagues ». Mais les mots avaient été dis. Tandis que je me tenais, entièrement vêtu dans l'eau jusqu'à la poitrine, le prêtre posa sa main droite sur ma tête et récita des prières en langue indonésienne. Je grelotais, j’avais la gorge serrée, et pour une raison que je ne peux pas expliquer, mes yeux se sont embués Je dois admettre que l'expérience d'entendre le groupe de personnes chanter a cappella en Javanais était un peu émouvante. Puis, tout à coup, sans un mot d'avertissement (peut-être que le prêtre m'avait prévenu mais je n'ai pas compris ses paroles), le prêtre m'a «callé» dans l'eau. J'ai réagi en une fraction de seconde et j’ai pris une rapide bouffée d’air et pendant les 15 secondes ou plus que j'étais sous l'eau j'ai soufflé de l'air hors de mon nez. Si je n'avais pas fait cela, je serais sorti en toussant et en crachant de l'eau. Pas une manière très élégante d'être baptisé. À ma sortie, le prêtre a annoncé à la communauté réunie que désormais je porterais le nom de « JOHN »
Avant d’entreprendre la rédaction de ce blog, je me suis demandé si je raconterais mes histoires en Anglais ou bien en Français. Je me suis souvenu des mots du cinéaste Pierre Falardeau : « Moi, quand je fais des films, je les fais pour ma mère ». Je prends exemple sur le pays où j’habite.En Indonésie, les étudiants apprennent deux langues. Celle du pays, soit le « BAHASA INDONESIA » ainsi que le language de leur mère, qui à Java est le Javanais / à Bali, le Balinais / à Sulawesi du sud, le Bugis / à Sumatra, le Batak / à Flores, le Manggarai et ainsi de suite. Plus de 700 langues sont parlées en Indonésie. La langue Française n’est pas de ce nombre. Pour éviter de perdre mon Français et pour me souvenir de la beauté des mots de la langue de Molière, je vais partager mes errances en BAHASA PERANCIS.
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