When I see images of the destruction of Gaza I cannot help but think of this young boy I met at « La Place des Martyrs» in 1995. He was selling large photographs of what had been Beirut a few years before. While I was walking among the shelled buildings I noticed a large gaping hole in the middle of the street cordoned off by a flimsy rope. To my surprise about 20 meters below I could see what seemed to be Roman ruins. I was informed that these ruins where numbered Beirut V11 (seven). The destructed Beirut that I walked through in 1995 has now been « covered up» by a new Glass and Metal city. We build our worlds on top of some else’s world. We live our lives destructing other people’s lives. All in the name of WE. And…WE forget | Lorsque je vois les images de la destruction de Gaza, je ne peux pas m'empêcher de penser à ce jeune garçon que j'ai rencontré à «La Place des Martyrs» en 1995. Il vendait des grandes photographies de ce qui avait été Beyrouth quelques années auparavant. (Mêmes édifices sur l'affiche et derrière le garçon). Alors que je marchais parmi les bâtiments détruits, j'ai remarqué un grand trou béant au milieu de la rue bouclé par une fragile ficelle. À ma grande surprise, environ 20 mètres au-dessous, je pouvais voir ce qui semblait être des ruines romaines. Plus tard on m’a informé que ces ruines sont numérotées «Beyrouth V11» (sept). Le Beyrouth en ruine que j'ai parcouru en 1995 est maintenant enseveli sous une nouvelle ville de Verre et de Métal. Nous construisons notre nouveau monde au-dessus d’un monde ancien. Nous vivons nos vies en détruisant la vie de l’autre. Tout cela au nom de NOUS. Et…nous oublions. |